lundi 11 janvier 2010

Premiers tests concluant pour FlyngWay 001

À trois ans de la mise en service de Flyng Way 001, la première autoroute volante qui surplombera Ouang Schock à 1300 mètres d’altitude, les tests de vols par sustentation magnétique ce sont avérés un franc succès. La question des conditions d’accès reste toujours un enjeu technique et financier majeur. De notre envoyé spécial, Tep Wangcar.

« La mise en chantier de Flyng Way 001 est une avancée technologique majeure qui va changer la face du monde. C’est non seulement la solution à la mobilité propre de demain, mais c’est aussi une main tendue à toutes les nations. Il s’agit d’une fierté immense pour tous les habitants de Ouang Schock et un grand bond pour l’Humanité. Je vous invite maintenant à monter à bord du futur ». C’est par ces mots  que le haut responsable des transports Malaki Wangba a coupé le ruban magnétique des 4 premiers kilomètres de la future autoroute volante, qui ceinturera la ville sur 48 km à 1300 mètres d’altitude. Réunis sur la passerelle d’embarquement  « Freedom One », 1700 journalistes invités du monde entier ont pu emprunter les premières navettes de services surplombant le quartier de l’Opéra et reliant la Basilique St Julien. Une fois à bord, ils ont été accueillis en musique par la très délicate suite Bergamasque N°3 (Clair de Lune d’Alexis Weissenberg), censé relaxer les personnalités émotives, mais également couvrir les sifflets d’airs provoqués par la sustentation magnétique. En effet, si le procédé est maintenant opérationnel, il provoque encore des remous et des sifflets d’airs qui devraient être résolu en 2043 à l’ouverture au grand public. Quoi qu’il en soit, la sensation de flotter dans les airs est bien réelle et les 4 minutes de liaison ont été une simple formalité. Sur les 7 500 prévus, 750 bornes-relais ont déjà été installés dans les airs pour assurer la flottaison des véhicules aériens. Fonctionnant à l’hydrogène gazeux, pressurisés à moins 350°C, ces bornes provoquent un courant électrique qui forme un champs magnétique aérien, capable de transporter des véhicules individuels ou collectifs. À noter, lors de l’inauguration, la présence très remarqués de plusieurs membres du Haut Conseil de la Mobilité dont son président le Dr Jurgenns. Longtemps fermement opposé au projet FlyngWay, le H.C.M a fait volte face en se ralliant l’année dernière à la cause des autoroutes volantes après avoir reçu la garantie du Haut Conseil des Annonceurs d’un accès libre à tous véhicules privés, si toutefois la technologie le permettait. Or, c’est là que le bas blesse. À ce jour, la sustentation magnétique ne permet de relier qu’un point A à un point B, ce qui implique plusieurs tours de liaison géante, appelé les ombilicales, pour acheminer les véhicules en hauteur. L’entrée libre sur n’importe quels tronçons de la future autoroute des airs, nécessite des Airs Cars à la puissance et l’autonomie renforcée pour rejoindre le ciel à 1300 mètres de hauteurs. On a tous en mémoire les 452 morts du 6 juin 2039 du à l’explosion au-dessus du district 6, d’un prototype d’Air Cars alimenté par une  pile à fusion d’hydrogène développé par le conglomérat Hyrdro.Corps-United. Si le procès en cours n’a toujours pas établi les responsabilités des partis, les  dirigeant d’Hydro.Corps-United assurent désormais maîtriser cette technologie qui devrait faire l’objet d’un nouvel essai d’ici l’été. Malgré ces déclarations optimistes et la démission de Dimitri Milos Langman, président du conseil d’administration, le cours de bourse d’Hyrdo.Corps-United n’a jamais retrouvé ces valeurs antérieures au drame. Le marché des futures Air Car est estimé à  1500 milliards de Dollars et la course contre la montre avec Algo Power est engagée. Algo Power devrait dès la semaine prochaine, lors d’une conférence de presse, dévoiler un prototype d’Air Cars beaucoup plus sur et écologiques, fonctionnant à l’aide d’un procédé révolutionnaire à base d’algues et d’excrément animal. L’enjeu est d’autant plus important, que le groupe Algo Power est fragilisé depuis la tentative de suicide de sa présidente, Daisy Belleville, qui se trouve toujours dans le coma.

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